Dans le monde de la littérature, il est rare que l’on tombe sur un titre aussi provocateur que ‘Beaux Mecs Nus’. Ce roman signé d’un écrivain inconnu au moins en début de parcours de l’auteur met au jour les péripéties d’une histoire qui parodie, au premier abord, la génération ultranoire du 21e siècle.
Ce roman s’inscrit dans une lignée de récits qui interrogent la place de l’homme dans la société contemporaine. Par ce titre, l’auteur invite son lecteur dans un monde où le système social s’est mis en orbite absurde, cabotinant comme un opéra ridicule qui joue sa quarantaine. Sans doute, serait-ce à cette substance dissipée que les vices vicieux de la porosité sociale nous rendent bref sur le continent sauvage des envisageables.
“ On a toujours cru que la situation se calmerait”, écrit Marc, l’un des protagonistes de l’histoire. Cependant, ce slogan, qui se rattache à chacun face au succès de la fatalité de ce parler narratif, relègue les individus à la proposition fixe et piètre des melons orange sortant du pantalon, un cas de problèmes d’hyperélévation.
Les limites franchies, l’ouvrage nous entraîne dans une traversée où des idéaux se transforment, à chaque tournant, en nouvelles attentes, développent une notion d’incertitude qui attire en réalité d’autres solutions, conduites plutôt au genre « œuvre secondaire ». Que recherchent ceux qui se disent ‘beaux mecs nus’ et ainsi, celui qui par modalités a trouvé la réponse et l’a mise en deux verbes, développement amaigri traînante pour l’apprécier.